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La vie à deux (deuxième partie) LA CHUTE

Biografie e Diari

je vous raconte ici la vie de Jeanne et de son époux à qui elle disait toujours…

“N’oublies jamais de me faire l’amour!”.

Certainement je ne vais pas, là, vous narrer tous les détails de leur vécu, non, ce serait beaucoup trop long mais surtout beaucoup trop intime, je dirai même trop brûlant ainsi que bien piquant, mais coyez-moi, trop envoûtant aussi.

Ils se sentaient nés pour s’aimer l’un l’autre.

Mais l’Amour n’est-il pas fait de passions chavirantes, émoustillantes ? …

Si vous saviez en 39 ans de complicité, combien d'extatiques moments Jeanne a vécu et combien d'eux sont restés merveilleusement renfermés dans son cœur, usé maintenant par les rêves et les délusions.

Son mariage ne fit jamais naufrage comme tant d’autres, usés par les années de lit à deux places.

Elle s'est souvent demandée comment ont-ils réussi à perpétuer leur union dans le temps.. vu qu’ils se disputaient toujours ou presque…

Lui disait blanc? Imperturbable, elle disait noir!

Mais la paix des ménages n’est-elle pas synonyme de naufrage pour certain d’entre-nous?

Grâce à des procédés vaudevillesques (fantasiques) et à des stratagèmes rocambolesques, ils devinrent amants tout en étant mariés et leur amour renaîssait toujours de ses cendres.

Jamais le sacrement ne leur servit d’oreiller.

Dix huit ans elle, lui plus âgé de onz'ans et quelque chose, elle se sentait aimée comme jamais elle ne l'avait été et elle profitait bien des fois de cette différence d’ âge... mais lui, toujours patient et conciliant...lui pardonnait ses caprices comme on pardonne à un enfant.

Mais tout n'était roses et fleurs, son chemin fut parcheminé de beaucoup d'épines, qui bien souvent la déchirèrent...

Comme cette parenthèse qui la fit souffrir mais surtout beaucoup réfléchir.

- “Elle n’était pas encore mariée mais il manquait peu à ses noces”. -

Elle n’assista pas au mariage de son frère Jeacques car, une fois arrivée devant l’église où tous attendaient la mariée, elle discendit de la voiture de son fiancé sans attendre qu’il la gare et alla d'amble, saluer tous les invités, heureuse de revoir beaucoup d’entr’eux réunis pour l’occasion.

Il réagit si violemment à son impétuosité qu'elle en fut paniquée...glacée d’horreur elle faillit perdre l’équilibre. Lui formel, Elle simple, expansive et sans règle de vie, elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il réagisse ainsi pour le seul fait qu’elle ne l’ait pas attendu.

Il aurait voulu, lui, l’accompagner et être presenté comme il aurait été juste qu’elle le fasse.

Véhémente, si elle avait eu un révolver elle lui aurait tiré dessus sur le moment soyez-en sûr, car elle ne savait pas freiner ses colères et ce trait de caractère était à l’origine de son surnom, Jeanne “ l’indomptable”. Ni les coups de règles à l’école, ni les années d’études au collège e ni le mariage ensuite n’étaient parvenus à fléchir son naturel extravagant, rétive à tout comportement docile.

Son mari devint sa principale victime et il devait chaque fois obtempérer, faisant preuve de clémence, fermant les yeux à bien des choses.-

Tout cela pour vous dire la différence d’esprit qu'il passait entre Jeanne dix-huit ans à peine, et un trentenne mûr, pondéré comme le sont tous les hommes de vie... Napolitain pour le plus et jaloux surtout de sa future épouse.

Ils repartirent donc comme ils étaient arrivés sans attendre la mariée.

Ainsi elle ne put assister à la cérémonie et ne vit son frère qu’aprés son voyage de noces, s’excusant auprès de lui et de sa femme pour la grave mancance…

Mais Jeaques, connaissant sa petite sœur et son fiancé, s’aurait été anormal que tout aille à merveille.

Une violente dispute se déchaîna donc à leur retour, ce qui la contraint, une fois arrivée chez sa mère, car c'est là qu'elle habitait bien avant de se marier, à le chasser de sa vie, elle ne voulait plus rien savoir de lui, il était trop jaloux et l’empéchait de respirer, de vivre, d’être elle-m ême.

Et Lui, il s'en alla, même si c’était elle son avenir, et qu’elle était la couleur de son âme.

Selon lui, elle lui avait manqué de respect…

Aujourd’hui elle lui donne raison!

Mais après trois jours d'agonisante attente, il revint et tout retourna comme avant…Il la serra fort dans ses bras avec la plus vive émotion. Elle retrouva la volupté de l’ âme. Il lui fit une leçon de vie espérant qu’elle s’en tienne à la suivre, et la blessure disparut comme par enchantement car il réussissait toujours à soigner ses bobos n'étant que de ceux qui écorchent et non de ceux qui tuent.

Leur amour ne pouvait s'abîmer pour un différend, aussi notable soit-il...

Elle l’aimait et il l’aimait et c’est ce qui comptait pour elle qui avançait sur la superficie de la vie, seulement avec le cœur et jamais avec la réalité...

L’excès de bonheur lui rendit un instant son énergie et sa joie naturelle.

Égarés, ils oublièrent l’un et l’autre le malentendu qui les avaient conduit presque à la rupture de leurs fiancailles. Ils n’étaient plus que passion. Leur amour connut pendant quelques heures cette éphèmère perfection qu’on ne retrouve que dans certains romans… et ils volèrent loin…

De retour à la réalité, Jeanne conserva un souvenir émerveillé de ce rapport voluptueux, il est vrai qu’après la tempête on apprécie encore mieux le beau temps…

Elle aimait cet homme qui la choyait comme une petite fille et ne se souciait guère si elle faisait bien ou mal, elle se disputait souvent avec lui pour ne pouvoir s’entendre , veuille parce qu’elle était farcie de trop de susceptibilités, veuille parce qu’elle voulait toujours vaincre les batailles perdues.

Mais il faut bien que quelqu’un ait le dernier mot!

Mais malgré leurs différends, l’amour les unissait profondément et non tous les êtres eurent leur chance, veuille parce que trahis, veuille parce qu'ils ont trahi à leur tour la confiance de qui partageait leur vie... ou parce que l'amour est comme une maladie et il y a êtres sans coeur qui ne supportent pas les malades et ne pas être aimé ou ne pas aimer doit être insoutenable, … L’amour c’est vivre!

D'amour et pas toujours d'accord son mariage est resté solidement debout, grâce à lui peut-être, car jamais ils ne cessaient de se chamailler dés les jours premiers ou seconds de leur rencontre.

C’est elle, évidemment, qui ne s’adaptait à sa mentalité.

Elle aimait dominer tous et toutes choses, elle mettait en belle vue son naturel alors qu’il était conventionnel, elle ne faisait rien pour le favoriser, elle interprétait tout à sa façon, et les bons conseils n’étaient pour elle que des reproches.

Elle avait, c’est vrai, un caractère détestable. Elle était imbattable, elle péchait toujours de vanité.. .Je, Je, toujours Je, jamais qu’elle ne parlait que d’elle-même... Elle s’estimait toujours - la meilleure, elle ne reconnaissait pas de supériorité … mais au fond d’elle même, elle manquait de sûreté et c’est ce qui la portait à se comporter ainsi et à croire qu'elle était unique… peut-être qu’elle l’ était, et c’est ce qui faisait qu’on l’aimait beaucoup malgré ses défauts… mais il semblait qu’elle ne s’en apercevait pas… Elle excellait dans les péchés véniels, anodins, futiles mais parfois terribles, comme la mancance d’empécher à sa colère d’exploser et de casser tout ce qui l’entourait… et de là son surnom “l’indomptable!”

Mais elle savait que sa susceptibilité l’avait beaucoup punie et qu’elle était due à son enfance malheureuse, ce qui expliquait son irréfrénable besoin, en compagnie des autres, d’ être préférée entre toutes les belles.

Elle eut en un certain moment de son mariage, quelque misère de santé, une erreur de diagnostique l’obligea à s’hospitaliser dans un pavillon de contagieux pour une présumée phtisie, elle en sortie indemne, après que le chef de clinique la visita avec attention. Horrifié par la faute commise de son médecin de famille, d’amble, il la fit sortir après que d’autres enquêtes établirent l’inexactitude du diagnostique.

Après avoir vu sa fragilité si palpable, il n’était plus possibile de caresser la belle image qu’elle avait d’elle-même.

Cette divagation lui fut fatale, elle tomba dans une grave crise mélancolique, difficilement elle s’en sortie car la l’horreur et la terreur furent telles, qu’il lui fut impossible de s’en remettre et d’oublier l’épisode qui la priva pour un certain temps de toutes ses affections…

Puis, à vingt ans, l’accouchement dans un service d’urgences, plongée dans la douleur, on l’apportait vers un bloc opératoire où on lui prit son enfant avec les forceps sinon elle serait morte avec elle. Et c’est après l’accouchement qui se conclut heureusement sans conséquence grave, qu’elle eût des difficultés à retrouver la bonne humeur.

Les médecins qui la suivaient, appelèrent sa maladie… “dépression post- accouchement”. Combien de médicaments elle dut avaler.

Elle ne put allaiter sa petite fille, elle ne dormait plus de la nuit…

Elle montait et retombait continuellement à pic dans l’enfer jusqu’au jour où sa fillette de vingt jours fut hospitalisée d'urgence à l'hôpital de la Belle de Mai à Marseille, le diagnostique “entérite”…

Ainsi recommença le calvaire de Jeanne… elle allait voir son bébé tous les jours à travers des vitres, elle ne pouvait ni la choyer, ni l’embrasser et ni la serrer fort dans ses bras…

Alimentée par des tubes qui la transperçaient le corps, Jeanne souffrait pour elle…

Affligée, il lui arriva ce qu’il devait lui arriver, l'effondrement total.

Elle, qui oubliait tout, rien ne comptait, mort desespoir, elle y prêtait attention bien sûr quand les circonstances l’y forçaient, mais d’une manière superficielle, elle faisait mine de s’émouvoir mais dans le fond elle n’y participait pas sauf bien sûr quand cela la touchait à elle… ça glissait, oui tout glissait sur elle!

Ses souffrances à elle, l’avaient immunisée de tous les maux des autres.

Elle ne s’était jamais souvenue que d’elle-même et peu à peu elle se rendit compte que la mort existait et elle n’avait pas résisté à l’ épreuve des faits…

Une idée fixe commença à l’entêter et à l’énamourer, et jamais qu'elle s’en libera jusqu’à ce qu’elle l’extériorisa.

Personne ne savait ce qu’elle tramait. Déprimée, la vie lui devenait de plus en plus hostile et sombre, et quand le corps est triste le cœur languit... La vérité c’est qu'elle s'efforçait à accepter la défaite de n'avoir pas su prendre soin de son bébé.

Elle lui avait donné un biberon mal conservé. Après que la nuit la fillette l’avait refusé, Jeanne le laissa sur la table de nuit, et le lendemain matin, aprés une nuit d’insomnie, encore à moitié endormie, elle le lui fit boire pour calmer ses pleurs qui la faisait devenir folle, sans savoir que le lait s’était caillé…

Elle avait fait faillite comme mère.

Torturée, elle se sentait coupable, et même si l'amour de son mari lui était d’aide , il ne lui suffisait plus...

Elle voulait mourir et en finir avec la vie!

Elle ne se sentait plus en condition d’affronter de telles épreuves.

Rongée par la faute et par le désespoir, voilà que l’idée se fraya le chemin et s’accomplit…

Une libération pour elle et pour tous les autres qui, croyait-elle, la supportaient…

- Un vol de plusieurs mètres de haut, elle vola et vola et vola encore, cria, chuta, un bruit sourd, l’ atterrissage sur l’asphalte, elle s’évanouit et se réveilla à l’ hôpital plus morte que vive, toute brisée.

Dieu ne voulut d’elle encore une fois, et là, en garde à vue, elle y séjourna trois mois pour mettre tous les morceaux à leur place.

Plâtrée comme une momie, elle en sortie indemne, miraculée" tant que tous s’émervellèrent que la chute ne lui procura aucune conséquence, car, qui firent le même geste extrême au même endroit et de la même hauteur, ne s’en sortirent aussi remarquablement qu’elle… beaucoup furent tués par les voitures qui roulaient à toute allure, d’autres moururent au moment de l'impact et d'autres encore sur une chaise à roulette.

Mais son âme fut à jamais pulvérisée pour le geste irréfléchi ou trop réfléchi qu’elle accomplit.

Elle ne pensa à ceux qui l’aimaient et que plus tard l'auraient aimé aussi , et tout le mal qu’elle leur avait fait...

Un tatouage qu’ils auraient porté eux pour toute leur vie sans pouvoir jamais l’effacer…

Une maman suicide ça marque à jamais!-

Après une longue convalescence et une longue attente à recouvrer ses esprits, elle retrouva sa fillette qui reçut tous les soins nécessaires et se rétablit assez vite, et pour la distraire et recouvrer un peu de sérénité après cette expérience terrible, elle vint à Naples pour connaître la famille de son mari... À suivre….


Racconto in Francese
Jeannine Gérard 29/08/2011 10:31 838| Traduci il testo del racconto (primi 10mila caratteri)

Opera pubblicata ai sensi della Legge 22 aprile 1941 n. 633, Capo IV, Sezione II, e sue modificazioni. Ne è vietata qualsiasi riproduzione, totale o parziale, nonché qualsiasi utilizzazione in qualunque forma, senza l'autorizzazione dell'Autore.
La riproduzione, anche parziale, senza l'autorizzazione dell'Autore è punita con le sanzioni previste dagli art. 171 e 171-ter della suddetta Legge.
I fatti ed i personaggi narrati in questa opera sono frutto di fantasia e non hanno alcuna relazione con persone o fatti reali.


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Nota dell'autore:
«La dépression est une maladie bien difficile à vaincre quand on se croit seul à la combattre.»

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Pagine: 132 - € 10,00
Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061


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