Je me repens! di Jeannine Gérard (Riflessioni)

* * *

Ma longue douleur
a égaré ma raison

et les insensibles

prennent pour de la folie
ce malaise.

Il ne savent pas!

L'âme ébranlée
comme le ciel même,

nostalgique,
toujours,

elle pense
à sa ville natale

« Marseille »

et un trouble
remplit mon cœur

de tristesse

pour l'avoir trahie
et abandonnée

Ô, remords!

J'ai longtemps vécu
dans ses splendeurs.

Toute la beauté
du midi

se trouvait
dans son paysage

et pour un instant

encore palpitante
d'émoi,

je la sens
encore mienne.

Je revis mes années
de petite fille,

et me revois
vagabonder

libre
et insouciante

dans sa riante
atmosphère,

C'était quand?

Ô,
songe confus

de lorsqu' arrivée
à la frontière

je tournai les yeux
perlés de larmes

pour un dernier
adieu.

Tranquille,

je confiai
mon destin

aux soins
de mon époux.

Ô, Marseille

combien j'aimais
cet homme!

jusquà t'oublier
presque.

pardon...

Mais j'ai payé cher
ma trahison.

Seule
à genoux,

dans ce lieu de recueil

où mon époux
repose,

et où la clepsydre
convient à cette solitude,

impitoyable
la douleur me dévore

pour n'avoir
jamais trouvé

à « Naples »

terrain fertile
pour mes racines.

Mon époux
était ma terre

et je me repens
oui,

je me repens
et rédige testament:

"Que mes cendres
soient jetées aux vents

ainsi qu'elles te rejoignent
et t'embrassent

jusqu'à la fin des jours

comme
moi je n'ai su le faire.

Ô, Marseille,

je sais déjà

que tu me reconnaîtras
et me pardonneras

car je suis fille
de ta patrie,

dans ma poussière
ton même DNA.

Et d'ici
je renaîtrai

pour ne plus jamais
te quitter.
.
- - - - - - - -
.

Mi pento!
.

Il lungo dolore
ha smarrito la mia ragione

e gli insensibili

scambiano per follia
il mio disagio.

Non sanno...

che l'anima scossa
come il cielo stesso,

nostalgica sempre,

pensa
alla città natia

"Marsiglia"

e un turbamento
riempie il mio cuore

di tristezza

per averla tradita
e abbandonata.

Oh, rimorsi!

Vissi a lungo
nei suoi splendori.

Tutta la bellezza
del sud

si trovava
nel suo paesaggio

e per un istante,

ancora palpitante
di emozioni,

la sento
ancora mia.

Rivivo i miei anni
di fanciulla,

mi rivedo
vagabondare

libera
e spensierata

nella sua ridente
atmosfera.

Quando fu?

Oh,
sogno confuso...

arrivata al confine
girai gli occhi

sudati di lacrime
per un'ultimo addio.

Tranquilla

affidai
il mio destino,

alle cure
del mio sposo.

Oh, Marsiglia,
come amavo quest'uomo!

Tanto quasi
da dimenticarti.

Perdono...

Ma ho pagato caro
il tradimento.

Sola
in ginocchio,

in questo luogo sacro

dove il mio sposo
riposa,

e dove la clessidra
conviene a questa solitudine,

spietato
il dolore mi divora

per non avere
mai trovato

a "Napoli"

terreno fertile
per le mie radici.

Il mio sposo
era la mia terra.

E mi pento,
si,

mi pento
e redigo testamento:

"Che le mie ceneri
siano gettate al vento

onde raggiungerti
e abbracciarti

fino alla fine
dei giorni,

come
non ho saputo fare io.

Oh, Marsiglia,

So già,

che mi riconoscerai
e perdonerai,

perché sono figlia
della tua patria,

nella mia polvere
lo stesso DNA,

e da qui
rinascerò...

per non lasciarti
mai più.

* * *

5’629 visitatori in 24 ore 506 visitatori online adesso

L'edera

Je me repens!