"Holocaustes!" di Jeannine Gérard (Sociale)

Auschwitz?
Ou plus simplement,
Camp de concentration?
Camp d'extermination?
Mais mon Dieu,
où étais- tu?
Dormais- tu
alors?
N'entendais- tu pas
qu'un simple
"Achtung"
faisait
que chaque jour...
millions d'hommes,
de femmes et d'enfants
s'en allaient entrant en mort
sans un cri de révolte
dans des chambres à gaz
d'où sortait
seule l'ombre
de la fumée noire.
Ils mouraient
et où étais- tu!
Leurs regards bouleversés
ne les ont certe troublés
à ces monstres
de la guerre.
Vous trouverez repos
qu'ils leur disaient.
Même leurs cheveux
étaient utilisés...
et ainsi
plus de cadavres,
plus de Jeacques, d'Anne
de Marie, de...
Et maintenant
un cri souffert
en ce jour
de la mémoire.
C'est le mien!
Or,
que veut ce cri?
Un retour aux miracles?
Miracle à exorciser
la folie des hommes.
Mais mon cri tombe
en décri
car d'autres guerres
se succèdent encore
non moins féroces
et sanguinaires!
Et la voilà
la double question...
Mon Dieu y- es- tu
ou dors- tu encore,
dis?
Et pourquoi ces continus
"holocaustes?".
Ne nous as- tu appris
que l'humanité est une seule?
Ces drames
encore aujourd'hui
nous interpellent et nous touchent.
La mort de tout homme
ne nous diminue- t- elle?
Ne faisons- nous partie
du même genre humain?
Et dis- moi mon Dieu...
avons- nous des raisons
d'espérer?
Avons nous des raisons
de ne pas désespérer?
Hélas!
L'avenir me paraît
tout aussi sombre.
Mais ne laissons
que sur Auschwitz
et sur d'autres honteuses
et douloureuses guerres
tombe l'oubli!

"Olocausti!".
Auschwitz?
O più semplicemente,
Campo di concentramento?
Campo di sterminio?
Ma mio Dio
dov'eri?
Dormivi
allora?
Non sentivi
che un semplice
"Achtung"...
faceva sì
che ogni giorno...
milioni di uomini,
donne e bambini
andavano a morire
senza un grido di rivolta
nelle camere a gas
da cui usciva
solo l'ombra
del fumo nero.
Morivano!
E dov'eri?
I loro sguardi sconvolti
non li hanno certo turbati
questi mostri
della guerra.
Troverete riposo
dicevano loro...
Anche i capelli
erano utilizzati...
e così,
più nessun cadavero
ne più Giacomo, Anna,
Maria, o...
E ora,
un grido sofferte
in questo giorno
della memoria,
il mio!
Allora,
cosa pretende questo grido?
Un ritorno ai miracoli?
Miracolo ad esorcizzare
la follia degli uomini?
Ma il mio grido
resta vano
perché altre guerre
si succedono ancora
non meno cruente
e sanguinose!
Ed eccola
la doppia questione...
Mio Dio ci sei
o dormi ancora,
dimmi?
E perché
questi continui "olocausti?".
Non ci hai insegnato
che l'umanità è una?
Queste guerre ancora oggi
ci toccano e c'interpellano.
La morte di qualsiasi uomo
non ci diminuisce forse?
Non siamo parte
dello stesso genere umano?
Mio Dio:
"abbiamo motivi
di speranza?
Ci sono motivi
per non disperare?".
Ahimè!
Il futuro mi sembra
altrettanto cupo.
Ma non lasciamo
che su Auschwitz
e altre vergognose
e dolorose guerre
cada l'oblio!

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L'edera

"Holocaustes!"