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Jeannine Gérard
Le 493 poesie di Jeannine Gérard
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| §
Nue!
Ce matin j'ai imprudemment
interrogé le miroir.
Railleur et sarcastique
son ton.
J'en entends encore,
sombre le son...
"Contemple- toi ma chérie,
contemple- toi,
le déclin est
leggi
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| §
Ô Daphné,
Nymphe des bois,
vierge farouche
et chasseresse,
fille de Géa
et du fleuve Pénée.
Sais tu que ton père
se désespère
te voyant éconduire
tous tes
leggi
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| -
Où étais- tu
quand j'avais soif
de savoir
et à jeun,
j'avais faim de caresses?
Triste le souvenir d'antan
de quand tu t'en allas.
Je sens encore
les larmes
glisser
dans ma bouche
et jamais
leggi
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| Je dors dans un lit
où, omniprésente,
est l'infernale vision
du sang qui déborde
comme un fleuve en crue
de ta bouche exsangue.
Dans l'obséquieux
silence,
mon cri inhumain
effraie les
leggi
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| J'ouvre avec tendresse
un écrin à la couleur bigarrée,
Je le conserve depuis
toujours.
Il renferme reliques
d'un temps légendaire.
J'y fouille et y découvre
comme dans un immense caveau,
photos en
leggi
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| D'un pas
lent...
dans la mobilité
pressantes des heures,
j'éventre
le jour.
Seuls complices
de mon Je?
la Nature
et ses mystères.
Me perdre
là...
où la vie
semble se refermer
alors que le
leggi
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| La langueur qui me dévore
aurait besoin pour s'assouvir
d'autant de nectare
qu'en peu tenir un puits.
Pauvre Moi!
Que c'est un dur métier
que de rester sur la crête de l'onde.
Ô indolents!
Connaissez- vous
leggi
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| -
Deux coupes étincelantes
d'écumant Champagne
et je trinque
à nous deux mon Amour!
L'écho cristallin
retentit dans l'air
et mon imagination
galope loin...
Mes souvenirs affleurent
et ivre de
leggi
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| §
L'aube revient,
vague sans espoir.
Futiles instants
ces heures de lumière
qui dans un tourbillon,
s'abîment
dans l'infini
des flots.
Et la voilà,
la nuit vraie,
où tout se tait,
où
leggi
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| *
La lune répand
sa paisible lumière
dans la nuit
pleine d'ombres rampantes.
Je tourne et me retourne
dans mon lit
où éplorée,
je pense à mon départ.
Nostalgique je revois,
sous mes
leggi
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| *
La pendule sonne minuit,
les feux d'artifices retentissent dans l'air.
Le monde entier
fête une nouvelle année.
Pas une étoile à illuminer le ciel
vétu de deuil pour l'année
qui vient à
leggi
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| Agonisante
la nuit.
L'esprit fiévreux
je compte les heures
et à chaque heure
une larme.
Bientôt le jour
à me rappeler
que je dois m'envoler
encore une fois
vers de nouveaux
horizons.
Quelle force
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| *
Qu'il est doux le soir
de se coucher
sur des oreillers
moelleux
et de voir à travers
les rideaux
le sombre azur du ciel
s'illuminer de mille étoiles
et une intrigante lune
qui veut savoir...
Qu'il est doux de
leggi
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| Perdue au beau milieu
de la foule,
j'attends sur le quai de la gare
que l'on me voie.
Rien
n'est plus émotionnant
que de se rencontrer
après un an d'absence.
Le temps de chercher du regard,
que me voilà
leggi
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|
| Le temps de boire
au fond d'une tasse
la dernière goutte
de café,
que me voilà sous le ciel
qui bleuit mon espace.
Me perdre là,
c'est mon vœu.
Du regard,
je fouille l'horizon.
Des éclats de
leggi
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| *
Quelle est cette langueur,
qui me poursuit toujours?
O toi,
qui comme une ombre éphémère
tu es entré dans mon cœur,
écris- moi
avec des mots
tracés de ta main,
quelque chose
leggi
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Anime in versi Autori Vari
Antologia degli autori del sito Scrivere
Pagine: 132 - € 10,00 Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061
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Invia un messaggio privato a Jeannine Gérard.
| Dans l'enchantement
un peu prismatique de l'aube,
"comme si la vie
n'eût aucune envie de commencer",
je m'en vais d'un pas rêveur
à travers un sentier solitaire.
Dans un angle douillet,
une Madone azur
leggi
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|
| Le train roule à toute vitesse.
Les paysages enneigés défilent
sous un ciel à peine irisé.
Les wagons comblent de voyageurs
qui s'agitent et conversent.
Je les écoute sans entendre.
Lointains sont
leggi
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| *
Avides,
dévorées par la passion
et l'extase amoureuse,
tes lèvres prises d'ivresse
buvaient à longs traîts
mon corps nu et embrasé.
Et la valse nous prenait.
Heureux de voir sous le plaisir
se
leggi
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|
| Là,
dans ce lieu
de mes rêves assassinés.
Là,
où les heures
sont exclues
je prie!
Nul médiateur.
Seul
le souvenir d'un sourire
sur tes lèvres
bleuies...
"passage entre
leggi
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| Le ciel semble décoloré
et le paysage évanescent.
Un tout petit rayon de soleil
tente de pénétrer
mais la brume s'insinue
urbi et orbi.
Moelleuse et vaporeuse
elle me défend de l'attaque.
Il est
leggi
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| Pendue au bras des souvenirs,
je m'achemine tristement
vers le lieu
où je ne voudrais jamais me rendre.
Mes genoux fléchissent
sous le poids du ciel
chargé de pluie
et de mélancolie.
Mais qu'est- ce que
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| "Je suis clarté
et pureté.
Je m'exprime
librement
et suis toujours
en mouvement.
Je coule...
Rapide,
je file les courants.
Je suis le berceau
de la vie.
Le fluide
amniotique
qui maintient
leggi
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| Tout commença
en une féérique soirée
de février.
Non, de mars...
ou de mai
de l'an dernier,
ou l'avant dernier...
mais qu'importe
quel fut le jour,
le mois ou l'année.
La vie me
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| Les mains dans les cheveux
couleur d'ébène,
telle qu'une déesse
aux formes invitantes,
tu
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| Il suffit d'une main tendue,
d'un sourire qui rayonne sincère,
et même dans ton silence
je sais que tu y es.
Ce ne sont pas les paroles qui comptent
mais les faits toujours.
Ta disponibilité adoucit
les adversités
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| *
Je jalouse le sort
de qui rêve encore.
Ô tristesse,
ornement de mes nuits.
Mon âme se rebelle
à tant d'ingénuité.
"Comment n'ai- je vu palir
mes attraits?
Pourquoi ai- je voulu vivre
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| Je te demande pardon
même si tu n'es plus,
si solitaire,
mon cœur
sombre en enfer
quand il se vêt
de ténèbres.
Infidèle,
il te trahit avec un autre.
Qui?
Je ne sais pas,
mais sublime est
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| Si je devais revivre un jour,
je voudrais perdre l'orgueil qui me mine
et n'écouter la raison qui domine mon cœur.
"On ne peut contenter qu'un seul maître!".
Si je devais revivre un jour,
je voudrais perdre l'orgueil
leggi
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|
| La soirée s'écoule
pantoise
en ce fin
de novembre.
Le crépuscule jette
un dernier rayon
et le ciel irrité
brûle à l'horizon...
Seule la beauté
alors!
J'ai envie de sortir,
de
leggi
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493 poesie trovate. In questa pagina dal n° 421 al n° 450.
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