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Jeannine Gérard
Le 493 poesie di Jeannine Gérard
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Dans le silence d'une église,
je ne demande pas à Dieu
d'épargner les peines
mais d'être leur consolation
dans les moments de détresse.
Les yeux fermés,
je me recueille et prie.
À mon
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Étendue sur la plage
loin des yeux indiscrets
mon âme sort de l'abîme
et lentement renaît.
Songeuse,
je contemple l'immense.
Aveuglée je me perds.
Je savoure la chaleur du soleil,
qui sur moi
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Tous les matins
quand j'ouvre les volets
un rossignol
caché je ne sais où
m'enchante
et me console.
Il m'aide à oublier le chagrin
perfide et lache.
Il sait me séduire avec ses vocalises
les joies
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La pluie est tombée abondante cette nuit
Les rues sont évacuées de toute la saleté
et des odeurs nauséabondes.
L'aube se montre à pas feutrés.
J'inspire et expire l'air frais et humide
de
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Incontestable le miroir.
Il n'est fallacieux.
Évidents
sont les signes
sur mon corps
un temps si bien poli.
Habile sculpteur le temps!
Avec maîtrise
il utilise ses outils
et sillon après sillon,
il grave...
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Quand le jour s'éteint
et que plus rien ne s'allume
au- delà de ma vue,
mon âme trouve un
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Dans la lenteur solennelle
de mes nuits,
sous les graves accords
d'une mélodie
alors que les étoiles tremblantes
osent à peine se montrer
c'est sans plaisir
que je me retrouve à penser...
que ma
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Ton cœur jette tant de froid
par tous ses pores
qu'il emporte mon amour
et ma vie avec lui.
C'est affreux!
Telle froideur m'épuise.
- Tu as allumé dans mes sens
un feu dévorant
que tu n'as pas
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C'est la nuit...
quand l'insomnie me berce,
que torrentielles
et sans maîtrise,
mes pensées outrepassent
les marges du cœur
et dans l'océan tempété
où elles vont se jeter,
mon âme
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| ~ ~ ~
Ô!
Monstre indolent,
n'entends- tu pas mon chant?
Tout aime au printemps
et moi je t'aime aussi.
Ainsi,
courant partout sous les ombrages
je vais chantant ton nom...
"Ô,
Amour Amour
je voudrais être ta
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| ~ ~ ~
Un temps
j'avais les ailes...
Mais jamais
il ne me fut permis
de voler.
Mon corps
était la cage
mon cœur
était l'oiseau.
Sans plus de barreaux
libre à tout heure...
Je rouvre tristement
mes bras
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| ~ ~ ~
Le soleil lentement s'éclipse
pendant que je m'achemine
accompagnée de mon ombre
qui déjà se perd dans la pénombre.
Le présent s'enfuit.
La nuit établit son empire
et influe mon ode
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| ~ ~ ~
Le cri de la corneille
a annoncé l'orage ce matin.
Le vent déchire le silence.
Inclément le ciel pris de démence
verse ses chaudes larmes.
Mais moi,
je ne veux plus succomber
sous le poids de cette
leggi
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| - - -
Cachée
dans la pénombre,
souvent j'épie de loin
ma vieille maison
denudée de toutes
ses affections.
Son jardin
est triste et nu
sans les êtres
à moi familiers
et je frémis
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| ~ ~ ~
L'Amour cette nuit
est venu dans mon lit.
Il a pris la forme
de celui que j'aime.
sa peau, son parfum,
tout de lui me ravit.
Frénétiques ses mains
farfouillent mon corps
et vont là,
où la femme
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| ~ ~ ~
Le crépuscule
s'apprête à mourir.
Je scrute l'obscurité
et la solitude
prend les proportions
de l'immuabilité.
Je tends les mains
avant de m'endormir
pour saisir un rêve,
mais en
leggi
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Anime in versi Autori Vari
Antologia degli autori del sito Scrivere
Pagine: 132 - € 10,00 Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061
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| ~ ~ ~
Sandales
et chamelles,
marcheurs
infatigables,
chameliers
insaisissables,
sans une place
d'adoption
ni palais
et ni maison.
Comme refuge?
Seuls de l'erg
et des montagnes.
Fantasques
et solitaires
ils
leggi
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| -
C'est
quand la nuit vient
et le sommeil tarde
à arriver
que je magnifie
mon " homme idéal".
Ne serait- ce que
pour réanimer
mon âme
égarée et seule.
Et pendant
que la
leggi
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| ~ ~ ~
Alors que les oiseaux
saluent d'un chant joyeux
la saison printanière.
Alors que de son ventre
la terre n'enfante que silence.
Alors que l'herbe frissonne
malgré l'heure haute du jour,
les souvenirs
leggi
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| Les nuages s'amoncèlent
dans un ciel déjà sombre.
Les éclairs et les tonnerres
se
leggi
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| -
Dans l'instabilité
de l'air.
Dans la volupté calme
de l'aube,
vais m'en aller
dans un sentier
encor couvert
de rosée blanche
qui déjà
s'évapore
sous un ciel gris
chargé
leggi
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| ~ ~ ~
Incrédule,
elle le voyait se transformer
en un phénomène
tenant à la fois
de l'homme et de l'enfant.
Impuissants,
les médecins secouaient la tête
et murmuraient des regrets
devant cette
leggi
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| ~ ~ ~
Dans la pénombre
de ma chambre,
dans la fugue pressante
des heures...
Mélancolique,
je succombe
à la nuit
que j'investis
de rêves.
Ce sont eux...
qui me désaltèrent
et
leggi
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| ~ ~ ~
Je me promène entourée
de riches odeurs
aux parfums
frais
et de rumeurs
lointaines.
Tout s'éveille
autour de moi
comme bourgeons
à s'ouvrir.
Infatigable,
j'escorte le jour,
que
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| ~ ~ ~
Pied à pied
je m'achemine dans l'aube
qui lentement cède
à la lumière d'un nouveau jour.
Dans les champs
vétus d'or et de fils de soie verte,
des fourmis dans un coin sombre
diligentes
leggi
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| ~ ~ ~
Ce matin,
parfums délicats
me capturent.
Enivrée,
j'en perds l'aplomb.
Le ciel s'ouvre à la lumière
et crie le printemps.
Les pensées se déchaînent,
se bousculent.
Elles
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| ~ ~ ~
Vétu de deuil
le ciel pleure ce matin.
Son désespoir explose.
Tonnerres et éclairs
se déchaînent.
Le cœur gros de rancune
et âcre de mélancolie,
maussade
je traîne mon atonie.
De
leggi
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| ~ ~ ~
Sais- tu chéri
que cette nuit
j'ai rêvé
de toi?
On traversait
un désert de sable.
et galopions
heureux?
Mirage!...
D'une rare beauté,
une femme
aux doigts
fuselés,
te
leggi
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| ~ ~ ~
Il est tard...
Dans le fauteuil vert
large comme un lit
aux bras enlaçants
comme une caresse,
des désirs ardents
m'enflamment.
Moi,
un ange,
anxieuse
de devenir démon,
je pense à
leggi
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| ~ ~ ~
Je cherche et me souviens
de mes printemps
toutes délices
et candeur.
Soudain l'aveuglement.
Meurent dans ma bouche
les souvenirs à un à un
et ma langue
s'appauvrit.
Je suis l'Automne,
celle de la
leggi
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493 poesie trovate. In questa pagina dal n° 361 al n° 390.
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