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Jeannine Gérard
Le 493 poesie di Jeannine Gérard
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| Ô
"monstre indolent"
sais- tu que je t'attends
encore?
J'ai à peine rêvé
de Toi.
Tu étais là
finalement,
à combler mon corps
d'enivrantes caresses.
Criarde
et assoiffée
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| Il y a des Amours
impérissables
faits de doux regards,
furtifs,...
et des Amours
qui ont perdu
leur Royaume et leur Roi,
"Désir"...
Le temps
ralentit la flamme,
c'est vrai!
Il se vêt de
leggi
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Privée à jamais
de ta pensée,
je suis morte
au bonheur.
Ma vie?
N'est plus que plainte
et douleur.
Tous les matins
de bonne heure
je me réveille
et j’espère...
Mais,
vaine est
leggi
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| Les beaux rêves
ont fuit
et pour consoler
mon âme inquiète
et désolée,
je cherche un sommeil
qui ne vient pas.
Brûlée
d’ardeurs folles,
je ferme les yeux
et me laisse inonder
par le
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| Sais- tu que je n'ai jamais
souffert autant?
Puis- je ma chère amie
te confier mon secret
et te raconter de lui?
« De qui? »
De l'Amour
qui habite mes pensées
et veut les fuir.
De l'Amour qui se nie
et se
leggi
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Alors que s'efface le jour,
dans le silence,
dans le plus simple
silence,
la tête enfouie
dans mes oreillers,
immobile
dans la pressante mobilité
des heures,
je sens mes pensées
se heurter.
L’une d’entr’
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| C’était hier
que la soif d’aimer
s’ emparait de mon cœur
et demandait
de m’unir à un être
qui eût l’âme noble et gentille.
O le souvenir immortel
de cet instant d’illusion
de délire et
leggi
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| La pâleur du jour naissant
infiltre mes paupières closes.
Dans mon lit,
à ras des draps fatigués
par des plis nombreux,
je m'étire...
et mes doigts cherchent
en vain
le rêve qui m’a
leggi
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| Dans l'espace abyssal
de ma chambre,
dans l'ombre,
comme une morte,
le cœur vieux
de je ne sais combien d'années,
je revis,
regardant le couchant,
un fragment
de joie
que rien
ne peut plus m'extirper.
"Ce
leggi
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L'orage est dans l'air.
Un ciel aux nuages noirs
sillonné par de fréquents éclairs
gronde...
À l'infini de la mer
le Vésuve
inondé de neige.
La tristesse de l'atmosphère
gagne mon
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| Vers... Vers... Vers...
Cela suffit!
Je ne veux plus écrire.
Mes yeux sont usés par la fatigue,
outre mon nez
ils ne voient plus.
Le papier sur lequel j'écris
est devenu opaque,
ma plume s'est transformée
en un
leggi
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| Ô, mon âme,
te souviens- tu?
Te souviens- tu
quand ivre de bonheur
je me sentis saisir
par la passion,
« griffe du vautour
sous laquelle je succombais
ravie? ».
Te souviens- tu
quand je consentis
à la
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| Ô Aède,
sais- tu
que mon cœur
est gravement
affecté
d'une maladie
incurable?
Il est
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| J'entrouvre les rideaux,
et regarde au dehors de la fenêtre.
Il manque peu
au lever du soleil.
La rougeur de l'aube
s'est posée entre ciel et terre
comme un manteau
léger.
Je contemple le ciel
d'abord de plus
leggi
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Alors que je m’ achemine
dans les bras du couchant,
devant moi,
Naples
lentement s’illumine.
Une petite brise
chasse les nuages
qui dérangent le ciel
laissant
qu’ une lune de soie
échauffe l’
leggi
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| l'ombre épaisse
fuit...
Dans la lumière
et dans le bruit
s'éveillent la nature
et tout son univers.
« Bonjour
monsieur le Printemps,
que vous êtes beau
que vous me rendez gai »
dit l'oisillon
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Anime in versi Autori Vari
Antologia degli autori del sito Scrivere
Pagine: 132 - € 10,00 Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061
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Invia un messaggio privato a Jeannine Gérard.
Cette nuit,
le ciel a tant d’étoiles
que je n’en vois plus
le voile.
La lune luit
avec un charme
tiède et raffiné.
Rien ne parvient
à m’empêcher de jouir
de cet instant
de volupté.
Sa
leggi
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| Sans hâte,
divinement, tendrement,
amoureusement,
je sens tes lèvres
sur mon cou déployé.
Puis, à genou,
tu me couvres
de trainées de baisers
t'appliquant à ne laisser
un seul coin de
leggi
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Tous les matins,
ou presque,
j’investis de mes rêves
le paysage.
Les arbres
se laissent bercer
par une
leggi
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À chaque instant morose,
je fais de mes pensées
des vers
qui se fondent dans L’air
plein de
leggi
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| Quand le jour s'éteint
et que le crépuscule
prend des couleurs étranges,
mes regards humides et caressants
vont là où se pose le couchant
et sous la voûte bleue
où se montrent quelques timides
leggi
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| Tumultueuses
mes nuits.
En crue
mes pensées.
Une marée de paroles
se déchaîne,
et abat les parois
de mon cœur.
Le désespoir!
Le sang en afflux,
trempée de sueur,
l’urgence au
leggi
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| _
Je m'achemine dans la grisaille,
sous un ciel noir
chargé de pluie.
Mais l'hiver meurt,
je le sens.
Le printemps est aux portes.
Un parfum
délicat de mimosas
me capture.
J'inspire...
je ferme les yeux
je
leggi
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| Baignés par la clarté
d'une demi- lune.
immobiles,
comme savourant
le temps voulu,
nos yeux
au regard tendre
se retrouvaient
en une halte
où le désir rassemblait
ses forces...
Il nous enflammait
leggi
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| Ô, Amour,
ombre vaine, songe effacé.
Ô, Amour
à l’ineffable volupté.
Combien de fois,
au lever de la lune,
dans le silence
de la nuit
et dans cet autre silence
qui m'environne
si dévorant,
leggi
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| Alors que mornes
et sans saveur
mes nuits périssent,
silencieuses,
alanguie,
je ne veille
que pour me demander
si demain
ta pensée
me caressera encore.
Ô pensée,
pourquoi
m'as- tu
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| À peine hier,
j’ai fêté mon énième
anniversaire.
Mon Dieu,
combien
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| Ainsi
qu'un libre oiseau,
le matin
de bonne heure
ma pensée va
et chante le bonheur.
" Viens
mon bien aimé
m'enivrer de délices
n'entends- tu pas
mon chant
frêle et doux
qui gazouille
la
leggi
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| Là,
en ce lieu
du rêve assassiné
et lieu du rêve
en perpétuel devenir,
alitée comme le jour
sous le poids des heures,
fort découragée,
seule dans l’ombre,
j’ai froid!
Je me
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| Dans l’océan du soir,
retirée en ma couche,
un secret douloureux
me brûle et me consume.
Comme un enfant bercé
par un chant monotone,
je tète ma douleur
et je ferme les yeux.
Oh! ...
Toutes ces
leggi
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493 poesie trovate. In questa pagina dal n° 121 al n° 150.
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