Sentier entrouvert
dans ce mystérieux univers,
teinté de tes gammes,
qui pincèrent les cordes
de mon coeur assoupi,
embrasé par les brumes
de ton âme endormie.

Aujourd’hui il reste fêlé,
par ton envol précipité.
Et la foule insouciante,
à ma blessure reste indifférente.
La mer, réceptacle de ces larmes,
dépose les armes au sol.
Puis le ciel me rejoint,
avec ses nuages sereins,
là où se terre le flot de mon chagrin,
au bord de ce triste dessein.