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892 Poèmes en Français: le recueil de poèmes publié en Français |
| Accablée de Paresse
et de Mélancolie,
traversée
par aucun appétit,
aucune envie,
aucun élan,
elle aimait
de nouveau!
Cette seule disposition
de son cœur
suffisait
à l'enchanter.
Tant
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| Etait- ce de l’amour ou peut-être un simple mirage?
Admire le désert affectif de tes sentiments,
sur ce mont dépourvu de sommet,
sur cet océan sans horizon,
sur ce rivage sans quai,
que le vent m’amène
jusqu’au bord de mon cœur.
Loin, très au
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Le voilà mon ciel ce matin...
« morne, ténébreux, incertain... »
Mais que lui a- t- on
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| Quelle nuit!
Jamais tentation
plus accablante
ne vint m’assaillir.
Jamais
je n’éprouvais
une pareille
tourmente
et n’apercevais
encor moins
le moyen de l'adoucir.
Mon rêve se nourrit
constamment
d’un amour
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La nuit n’a pas encore mis fin
à sa trêve obscure.
Alanguie,
accablée par «Chimère»
qui entretient mon cœur
et partout me poursuit
et m’étouffe,
je n’attends pas l’aurore
pour me
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Tout en peuplant ma solitude
des fantômes du souvenir,
je me surprends,
en mon for intérieur,
à souhaiter
que quelque chose arrive,
n’importe quoi!
mais quelque chose
qui change ma vie,
qui change la vie!
Tout
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| Sous l'épaule
d'un coruscant soleil,
attentive aux murmures d'amour
qui s'élèvent dans l'air,
je me promène.
Des oiseaux gazouillent
entre la feuillaison
qui jouit et tressaille
sous le soupir du
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Après un mois de mai
morne, triste et pluvieux,
bouche ouverte
au silence inépuisable,
me revoilà radieuse
dans cet espace innommé.
L’atmosphère
est chargé de mystère.
Quel
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Les années se sont enfuies
en un vol mystérieux,
mais les souvenirs sont toujours là,
à me persécuter.
Ma vie désormais est faite
pour ces petits espaces,
je ne m'en déferai
jamais.
Je
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Allongée sur la grève
sous les rayons du soleil qui m’effleurent,
sous la caresse du vent qui me frôle en passant,
baignée dans les arômes qui m’environnent,
je retrouve l’ivresse des amours d’antan.
D’onde à
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| La pluie a cessé, et avec elle
mes tristes pensées.
Tout autour règne une paix divine
dérangée par le seul gazouillis
des oiseaux qui voltigent.
Gouttes de pluie
se balancent encore
sur les feuilles des
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L'indifférence et la froideur
trouvent aisément des paroles,
mais la tristesse et le silence
sont le vrai langage.
J'y lis mon désespoir.
Mais pour alléger ma douleur,
"un Nom"
que moi seule connais
et
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| Alors que le silence se peuple
de cris d’oiseaux, du chant du vent,
et du frémissement des arbres,
mes sens exaspérés par l’abstinence,
réclament ta présence.
Malheureux
qui n’a plus rien à
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O, que ce mois de mai
est morne et triste.
Le ciel d’un gris de fer,
estompe au loin ses dernières lueurs.
Fantasque est l'atmosphère
dans cette implacable grisaille.
Sous le vent qui s’élève embaumé,
tout
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Il ne m'est donc
point de Mère
aujourd'hui
pour assouvir
mes peines?
J'ai érodé
dans la mémoire
et me rappelle
de son nom...
"Maman!"
.
Loin des lieux
d'origine
je n'ai pu,
sur sa
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| L’orage a lessivé le ciel.
Un petit nuage perdu, là-haut,
n’est pas trop rassuré.
Dans un pétillement de lumière,
le soleil maintenant,
propage et distribue ses illusions.
Sous la paume de la voûte
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| Ô, douce et petite Anthéa,
le grand jour est arrivé!
Jésus vient s’installer dans ton cœur
pour guider tes pas.
Applique- toi à le suivre.
Combien j’aurais voulu
que ta maman jouisse
de ce merveilleux
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| L’aube approche.
Mais la nuit
était- elle vraiment tombée?
Volets clos,
malade d’amour,
le désir
s’empare d’elle,
grandit!
D’un éloge enchanteur
elle prononce son nom...
Ô, douce
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| Ô Amour,
pourras- tu m’aimer enfin?
Vivre sans toi,
mon cœur morne et soucieux
est un foyer sans flamme.
La volupté l’oppresse.
Dans son orgueil muet
mon âme toute obsédée
vagabonde
m’emportant loin
de
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| Dans l’interminable
ennui de la nuit,
ensevelie
sous les linceuls,
folle de vivre
pour personne,
je souffre et je veille
sans me reposer.
Bercée par le désir,
limpide est l’image de lui.
Oh! que je l’aime!
O le
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Ah, si tes yeux un moment
pouvaient me regarder
quand je me réveille
et me laisse aller
à penser .
Nul ne m’égaye
si ce n'est ta pensée.
Ô doux rêve,
où es- tu?
Et pour pacifier
mon cœur
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| L'aurore prépare le chemin
au soleil qui la suit
et même
si depuis longtemps déjà
j'ai perdu mes forces
et ma vie,
toujours
j'éventre le jour
et vais...
la chair triste hélas,
un fardeau de
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| Les routes du désordre
qui poussent près de la mer
ne nous rappellent à l’ordre
que par d’étranges lueurs.
Se trouvent
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| Comme il est doux de voir à l'aube
se réveiller la nature.
J'écoute rêveuse
les hymnes emportés par le vent
et observe les bois
qui lentement s'animent.
L'horizon prend forme
et se teint d'azur
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| C'est la nuit
que mes pensées volent
vers des horizons bleuâtres,
- où la vie a un sens. -
Il est doux à travers la brume,
voir naître le soleil
et lentement verser sa chaleur
sur des prairies
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| L'Obscurité cachant les secrets de la montagne,
le silence d'une dimension inexistante,
et, voilà la
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| Tous les dons que je rêvais
viennent à moi comme une fois.
Ô mon amour,
baise- moi et baise m'encore.
Prends pitié de mon corps
qui brûle de désirs
plus crépitants de feu.
Serre-
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| Quelle nuit
insolente!
Plus rien
entre le ciel et moi
sinon le temps!
Ce silence de mort
pèse sur mon âme
qui frappe
à un ciel d’airain
qui jamais
ne répond
par un mot
de consolation!
La pendule
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| Une seconde! Seulement une seconde!
Ah comme je désire un repos tranquille
ou le sentiment le plus violent!
Mais
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| Rien n'use plus promptement
que les voyages,
et quoiqu'on en puisse dire,
ils sont pour moi
un des plus tristes plaisirs de la vie
quand on est seul dans l'errance
à jouir de l'éblouissement
et de l'étonnement des
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892 poesie pubblicate in Francese. In questa pagina dal n° 331 al n° 360.
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