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892 Poèmes en Français: le recueil de poèmes publié en Français |
Je suis fragile
Je suis le nouveau- né
un embryon d’amour
ouvert à tous les vents contraires
je suis le
leggi
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| « Est- ce l'Amour
un don
que seuls les jeunes
ont le prestige de bénéficier?
Non, croyez- moi.
Irrécusable!
L'Amour
n'a pas d' âge.
Il est de tous
sans distinction.
Et c’est un vrai
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| Parées de leurs épines,
les roses te chantent l’amour.
Joyeuses et parfois mesquines,
voilà qu’elles te font la cour.
Leurs pétales de velours,
s’ouvrent au petit jour,
délivrant une fragrance
qui t’emporte dans une transe.
Vêtues en habits de
leggi
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Le jour lentement se réveille.
Je savoure l'air tiède
qui léger me caresse le visage.
La journée s'annonce
douce et ensoleillée.
Ici,
dans cette très belle
Naples,
nous vivons
comme dans un
leggi
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| Les yeux d’une poupée,
délivrent une caresse,
emplie de tendresses.
Les doigts d’une enfant,
saisissent une main,
aussi douce que du
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| Tel un phœnix,
Tu renaitras de tes cendres,
Dans un ciel tendre.
Tel un joyau,
Tu scintilleras dans mes yeux,
Comme un conte merveilleux.
Tel un obélisque,
Tu te dresseras fièrement,
Dans tout le firmament.
Telle une
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| Couchée
comme le jour
sous le poids
des heures
l’herbe a soif.
À travers
les traces perdues,
l'air s'écoule...
Pierre à pierre,
le silence...
Une fleur
s’épanouit,
un rai
de
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Les mains en prière,
je recueille mes pensées,
Pour sauver l'être aimé,
Blotti dans un silence austère.
Les yeux tournés vers le firmament,
je dessine un soleil ardent,
Et invoque l'éternel
De
leggi
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| Telle une nymphe mélodieuse,
apparut la tisseuse d’amour,
a la bobine heureuse,
aux si beaux discours.
Tel un oiseau bleu,
apparut l'innocent volatile,
aux plumes bien subtiles,
au sifflotement mystérieux
Tel un félin de
leggi
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Ô Éos,
Déesse de l'Aube,
sœur de Séléné
et d'Hélios,
souvent mes pensées
vont à Éros
Dieu de l'Amour
et fils de la Nuit.
Comme Sapho,
je me pleure de lui
et
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| Devant le miroir
dont le cristal paraît tout noir,
l’âme résumée,
je m’observe et m’examine...
Non sans effroi!
Ah, beauté,
tu fuis plus vite que le vent.
Seul mon espoir est resté.
O saisons,
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| Dans l'air
saturé de tristesse,
ma pensée
se fait brumeuse.
Le silence se propage
et m'atteint hostile.
Le corps
proche du cri
envenimé
par de turbulents esprits
ne me donne aucun
répit.
Un long
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| Sur la vague de mon coeur
surfe l’être aimé.
il tourbillonne dans mes pensées
et m’embaume de sa douceur.
Ses yeux doux et ambrés
voyagent dans ma voie lactée;
me délivrant une musique,
mystérieuse et mélancolique.
Ils scintillent de mille
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| Deux mains raffinées
éveillent en toi un frisson,
proche d’une déraison,
sage et engagée.
Un effleurement musical,
marque vos tremblements,
au rythme du tressaillement,
d’une complicité amicale.
Vos esprits enchevêtrées
dans les dédales de
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| Sur le fil de ma vie,
subitement fleurit,
un amour impromptu,
qui m'ouvre la vue
sur un sentiment étrange.
Il enflamme tous mes sens
en effervescence.
Il dessine un songe,
qui scintille de mille feux,
dans les yeux amoureux,
d'un
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Après un automne
plein de douceur,
l'hiver est arrivé
sans prévenir.
Les yeux clos,
la tête posée
sur mes bras repliés
je me sens entrainée
dans un tourbillon
d'angoisse
et
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L’horizon est rayé
par un mur de nuages.
L’obscurité s’épaissit.
Un chœur d’ odeurs
aux parfums inconnus
pénètre à travers
la fenêtre entrouverte
et se répand
dans la chaude
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| Le jour des adieux
est arrivé.
L'avion décolle.
Adieu mes Amis.
Adieu mon beau Pays.
Mon regard parcourt
tous les points
de l'immense étendue.
Le ciel dore l'infini
et ramène les longs jours
de mes
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| Où va la lueur
qui ravive la flamme
des êtres égarés
sans repères d'amour?
Où va la larme
qui réveille nos consciences
endormies par la vague
des lacs gelés?
Où va la main
qui
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J’ aime les soirs d’ orage,
les nuées flamboyantes
qu’ allume l’éclair,
les vastes lueurs
qui déchirent le ciel.
À chaque embrasement,
je chute de plus en plus
dans des hystéries
qui se mêlent
aux
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Sous un grand soleil ironique,
sans ombre, pied à pied,
je flâne dans des allées
où seul répond la main de l’homme.
Tout s’assombrit en moi.
Plus aucun arbre, plus de fleurs.
Plus de brins d’herbes à la
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| Trahi,
condamné à la peine capitale
dans l'indifférence totale de qui,
patron de la civilisation et de ses apparences,
la sentence a déjà décrétée.
Perdu
au milieu d'une foule immense,
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Pour mettre fin
auX heures qui m’oppriment,
je me lève
et vais vers la fenêtre
où douce, une
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C'est à l'Aube
que je me livre à corps perdu
à travers des sentiers solitaires.
Et là,
je distribue mes illusions.
Immergée dans des vapeurs rosées,
tous mes sens se réveillent
palpitants
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Quand vient la nuit,
l'atmosphère se fait avare.
Intrus,
seuls les spectres du passé
me hantent, me tourmentent...
Ils se plaisent à me caresser,
s’enorgueillissent de me posséder.
Soit!
brisez- moi,
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Alors que l'astre en feu
jette un dernier regard
par les trous d’une dentelle,
un bonheur vif s’allume en moi
et éteint sur le champ
mes inquiétudes.
Sous l’haleine de la nuit
la nature est là qui m'invite.
Je plonge
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| Dans la torpeur du crépuscule,
j'entends la respiration de la nuit
qui doucement s'approche.
Des maisons décrépites
semblent figées en une semi- catalepsie
qui n'est pas sans refléter mon état
leggi
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Alors que la nuit s’insinue,
lente, froide, austère ...
le ciel se revêt
de mystère.
Quelle impuissance.
Dans ce calme enchanteur,
me revoilà seule.
Et j’ai si peur...
si peur!
Les yeux mi- clos,
et
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| C'est dans des sentiers
de dure usure,
à travers les arbres couchés
sous le poids des heures
où les rayons de soleil
lentement
s'y glissent
pour y mesurer le jour
que je m'achemine
solitaire.
Les doux
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Le front crispé de fatigue
et tristesse,
je sens languir mon cœur
et vais,
sans trop d’ardeur,
ouvrir les volets
de la maison trop calme.
Au- dehors?
Tout se réveille pour aimer.
" Le ciel ouvre la bouche
au grand
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892 poesie pubblicate in Francese. In questa pagina dal n° 241 al n° 270.
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